Une chronique garantie sans spoil car (je déteste ça moi-même) ce serait bien dommage de vous dévoiler quoi que ce soit concernant ce roman qui est encore actuellement en tête des ventes chez tous les libraires.
Vous devez vous en douter aujourd’hui je vais vous parler de L’énigme de la chambre 622 de Joël Dicker aux éditions De Fallois.
Après une rupture, Joël décide de renouer avec ses racines. Pour cela il décide de retourner en Suisse et plus précisément à Genève. Très vite il rencontre Scarlett au sein du palace dans laquelle il séjourne. Tous deux découvrent alors qu’entre les chambres 621 et 623 manque la 622. Où est passé la chambre 622 et pourquoi ce numéro est-il manquant?
On plonge alors 3 temporalités. Le présent: an 2018, Joël accompagné de Scarlett mènent l’enquête sur ce qui a pu se passer dans ce palace. Ensuite, la jeunesse de 3 protagonistes fréquentant une banque suisse vraisemblablement en lien avec le futur drame. Et enfin 15 ans plus tôt au moment des faits qui ont aboutit à l’énigme de la chambre 622.
Mon avis
Quel plaisir de replonger dans un livre de Joël Dicker. Je retrouve sa plume comme un vieil ami que je n’ai pas vu depuis l’été dernier (avec le roman La Disparition de Stéphanie Mailer). Joël Dicker est décidément un maître dans l’art du flash back et il y en a énormément dans ce livre. Mais n’ayez crainte, les flash back sont intégrés avec délicatesse et maîtrisés; le lecteur n’est jamais perdu et il arrive même que lors de tournants fondamentaux de l’intrigue certains chapitres ou paragraphes soient répétés (réécris) comme des rappels pour nous aider à mener l’enquête de notre côté.
J’ai dévoré ce livre en moins de 2 semaines. Les pages sont riches en informations mais passionnantes peu importe dans quelle temporalité nous nous trouvons. J’ai ressenti aussi que l’auteur a pris en considération les critiques afférentes à son dernier roman qui étaient le nombre trop important de personnages et d’information. Personnellement cela ne m’avait pas gêné à l’époque et j’avais adoré La disparition de Stéphanie Mailer; mais les avis sur les blogs, revues et forum, bien que différents du mien, étaient presque tous unanimes à ce sujet. L’énigme de la chambre 622 contient à l’inverse très peu de personnages.
Tous les ouvrages de Dicker ont un point commun: des personnages charismatiques et attachants, c’est le cas bien évidement de celui-ci. Je me rappelle avoir été triste de quitter Harry Quebert et Marcus Goldman tout comme je suis triste de quitter les personnages principaux de l’Énigme de la chambre 622. C’est pour cette raison que je me précipite sans réfléchir en librairie à chaque fois que sort un nouveau Dicker, car je sais que je vais m’attacher aux personnages principaux. Je tombe presque amoureuse de ces personnages imaginaires et je m’y attache à chaque fois, si bien qu’une sensation douce amère m’envahit à chaque fois que je tourne la dernière page et que je referme le livre. Les livres de Joël Dicker sont décidément les meilleurs romans que j’ai pu lire sans exagération.
Roman ou autobiographie?
En effet ce livre est surprenant car ici l’auteur est aussi le narrateur! Il raconte l’histoire en 2018, année durant laquelle son éditeur Bernard De Falloit est décédé. Un bel hommage rendu à ce dernier avec des détails touchants et très amusants sur ses péripéties d’auteur qui l’ont conduit au succès et de facto à la célébrité telle que nous la connaissons aujourd’hui. Néanmoins je dirai il s’agit définitivement d’un roman.
L’avez-vous lu? Aimez-vous ce genre d’article sur mon blog et souhaitez-vous que je continue?Pour relire ma précédente chronique c’est ici.
Camille
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