Mon avis
Certaines histoires peuvent vous arracher des larmes; c’est là la magie de la lecture. Pachinko est l’une d’entre elles.
C’est l’histoire de cinq générations d’immigrés coréens: les « Zainichi », un mot signifiant « étranger résidant au Japon » utilisé pour désigner les coréens du Japon et leurs descendants ayant émigré pendant la période coloniale. C’est dans ce contexte que le roman nous fait prendre conscience de l’absurdité de ce surnom sachant que des générations et des générations ininterrompues de coréens vivent sur ce sol.
Pachinko retrace avec une justesse incroyable le long passif de discrimination sociale et institutionnelle infligé à ces personnes et nous fait réfléchir sur nos propres origines. Il aborde avec brio des sujets importants et tabous tels que: l’immigration, le christianisme, la place et l’émancipation des femmes, la famille, les préjugés, la richesse, la pauvreté, la sexualité… Obama l’a qualifié de roman puissant sur la résilience et la compassion, je suis plutôt d’accord avec cette description.
Le résumé
1920, Sunja vit avec sa mère à Busan en Corée du Sud. Elle se laisse séduire par un riche étranger et tombe enceinte de lui alors qu’il s’avère être marié. Pour échapper à la ruine et au déshonneur de sa famille, Sunja décide d’épouser Isak, un pasteur, qui lui propose de s’enfuir avec lui au Japon.
Pachinko de Min Jin Lee aux éditions Charleston
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