Les figures de l’ombre

Hier pour le printemps du cinéma j’ai décidé de me vider la tête et pour ça rien de mieux qu’un petit ciné !

J’y suis allée toute seule chose que n’aurais jamais imaginé faire il y a quelques années. En effet j’ai déjà vu plusieurs films toutes seule au cinéma par le passé mais pendant ces moments je me suis toujours sentie très triste. Mais depuis 2 ans environ je me plais à faire des des choses toutes seule. Bref maintenant j’aime plutôt ça ! Il n’y a personne pour faire des commentaires ou pour me faire perdre le fil de l’histoire et puis ça me permet de réfléchir à ce que je vais vous raconter ici concernant le film et aussi l’occasion de me retrouver avec des pensées qui sortes du contexte du travail ! Je m’évade enfin ! Alors le printemps du cinéma avec la place à 4€ je n’allais pas m’en priver.

J’ai décidé d’aller voir Les figures de l’ombre film que je guettais depuis sa sortie !

Le sujet m’a tout de suite plu : l’espace, la Nasa. Ayant été fascinée par le musée de l’espace à Toulouse et celui du Smithsonian à Whashington j’ai pu faire le comparatif avec ce que je savais déjà. Je me rappelle avoir visité une capsule et on pouvait rentrer dedans : un seul homme peu y tenir accroupi c’est assez spectaculaire (bonjour les articulation pour la personne qui y est). J’ai beaucoup aimé aussi cette rivalité historique entre les USA et les Russes concernant la conquête de l’espace qui est parfaitement retranscrite dans ce film. En le visionnant je me suis rappelée quelques anecdotes durant mes précédentes visites. Saviez-vous que les américains ont cherché un moyen d’écrire avec un stylo à encre dans l’espace alors qu’avec le champ de pesanteur l’encre remonte au bout du stylo? Ils ont donc inventé un stylo qui propulse l’encre vers la pointe du stylo alors que les russes se sont contentés d’utiliser des crayons. Bref cela n’est pas dans le film mais tout cela pour vous dire que le sujet « espace » m’attire beaucoup et de plus en plus.

Donc revenons sur le film. Pourquoi vous devriez foncer voir ce film? 

Tout d’abord parce que le casting est monumental. Kevin Costner (dans Cost Guard où je l’ai adoré, Danse avec les Loups, Les Incorruptibles etc), Kirsten Dunst (Spider-Man, Marie-Antoinette), Jim Parsons (alias Sheldon dans The Big Bang Theory) tout à fait à l’aise dans ce genre de rôle mais j’ai méprisé son personnage pendant tout le film et enfin la crème de la crème : Taraji P. Henson (L’étrange histoire de Benjamin Button) que j’ai adoré ici et qui m’a tiré les larmes d’une telle force dans son discours à Kevin Costner. On sent qu’elle s’est retenue tout le film de s’exprimer et comme une cocotte minute tout est sorti et à ce moment-là il n’y avait aucun œil de sec dans la salle. Octavia Spencer (Minnie dans La couleur des sentiments un de mes films PRÉFÉRÉ de tous les temps, rôle qui lui a valu l’oscar de la meilleure actrice à l’époque où il était sorti. Il faut dire qu’elle est tellement adorable dans ce film qu’on en mangerait. Qu’est-ce-que j’aimerais qu’elle m’apprenne à faire des beignets de poulets comme dans le film), et enfin : Janelle Monae (chanteuse) dont la beauté a littéralement crevé l’écran !

Aussi, l’époque : 1961. L’époque de JFK, les vieilles voitures gros volants, couleurs flashies, les gilets avec broches, les perles sur les vestons les esparpins à petits talons, les coiffures overgonflées

Le décor: la Virginie l’État où vit ma meilleure amie et que j’ai eu la chance de visiter pendant un mois. Ce film m’a permis de m’y perdre à nouveau (#nostalgie). 

Clou du spectacle? Il ne s’agit tout simplement pas d’un spectacle mais d’un récit biographique sur la vie de ces femmes restées dans l’ombre des hommes, blancs, ingénieurs. 

Et pour finir : tonnerre d’applaudissement bien mérité à la fin du film !